D'origine lombarde, les comtes de Bagnoregio dominent jusqu'au milieu du XIIe siècle un vaste espace au sud d'Orvieto.
Histoire
A la fin du Xe siècle, les papes commencent dans leur Etat les fiefs, qui spécialement après la constitution de l'empereur Conrad II (1037) deviennent irrévocables et héréditaires.
Les comtes de Bagnoregio obtiennent en 1026 de l'empereur Conrad II certains territoire des environs du Tibre et concentrent leur système défensif entre Bagnoregio (localité), Civitella d'Agliano (localité), Castel Fiorentino (localité) et Celleno (localite).
En 1074 Grégoire VII envoie une armée contre les comtes de Bagnoregio qui s'étaient rebellés contre lui. L'expédition échoue, mais il s'agit de la première tentative papale d'étendre l'autorité effective du Patrimoine vers le nord[1].
En 1111,Pasal II demande à Henri V la restitution du comté de Bagnoregio[2].
En 1160, Irmilla des comtes de Bagnoregio, après la mort de son mari Raniero, divise son domaine, laissant les châteaux situés à l'ouest de Bagnoregio (localité), Celleno (localité), Castel Fiorentino (localité) et Cucumella (localité) à son fils Adinolfo, tandis que Rainaldo/Raniero reçoit Seppie (localité), Civitella d'Agliano (localité), Paterno (localité) et Sermognano (localité).
Cependant, l'attitude des comtes et les profondes transformation sociales conduisent la cité au soulèvement politique et à l’institution d’une Commune dans les années 1140-1150.
En 1162, Bagnoregio est occupé par les armées de Frédéric Ier[3]
Après une guerre perdue contre Bagnoregio, Adinolfo est conraint vers 1165
Le dernier comte de Bagnoregio, Adinolfo donne en 1161 sur la place de la ville les derniers châteaux et les droits attenants qu’il possède à la Commune Libre et au peuple de Bagnoregio et celui-ci l’habille en signe d’honneur de rouge, couleur de son étendard. Il se réfugie à Celleno (localité), où il partage avec son frère les biens familiaux.
Les comtes de Bagnoregio sont mentionnés en 1174[4] de Cristiano di Magonza à Viterbe qui leur concède différents castra parmi lesquels les possessions des Lombards de Castellardo, avec d'autres castra du contado de Bagnoregio. Dans ce docmuent, les comtes de Bagnoregio sont dit lombards et résider à Castellardo[5].
Peu après 1200, un certain Rainaldo di Giordano détient Cucumella (localité)[6].
Patrimoine
Patrimoine des comtes de Bagnoregio en 1160
Occurrences
- 1026 (Cipriano Manente)
- 1074 (Bonizo, Liber ad Amicum) "Hic pape, promittebat se contra Normannos magnam expeditionem facturum et contra Balneo-regis comites se post pascha cum eodem papa castra metaturum"
- 1160 (Arch. Com. Viterbo, perg. 12)
- 1174 (Arch. Com. Viterbo, perg. 13)
Etudes
Notes et références
- ↑ Peter Partner, The Lands of St. Peter : The Papal State in the Middle Ages and the Early Renaissance, Londres, 1972, p. 127 ; D. Waley, The Papal State in the Thirteenth Century, p. 8
- ↑ Udalricus, Cod. Bamb. 154 (266), 281 ; Mansi, Coll. Conc. XX, 1093 ; Balan, Storia d'Italia III, p. 240
- ↑ Manente, I, p. 62 ; Pinzi, I, 152 ; Moroni CI, 305
- ↑ Arch. Com. Viterbo, perg. 13, cf G. SIGNORELLI, Viterbo nella storia della Chiesa, Viterbe, 1907-1908
- ↑ Castellardo semble correspndre au château de Guascante cité dans un document de 1318 comme propriété des Monaldeschi. Il est situé à 2km à l'ouest de Bagnoregio (E. RAMACCI, Relazione, in "Boll. Associazione storico archeologica bagnorese", I, 1976)
- ↑ Perg. 12 viterbo