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Pietro parenzo

Evocation de Pietro Parenzo dans le Duomo d'Orvieto par Luca Signorelli (XVe siècle)

Pietro Parenzo est un noble romain envoyé comme recteur et podestat au début de l'année 1199 par Innocent III à Orvieto pour lutter contre l'hérésie cathare et y restaurer l'ordre. Il est mis à mort par les hérétiques dans la nuit du 20 au 21 mai 1199. Inhumé à Santa Maria Prisca (cathédrale), il est rapidement l'objet d'un culte important.

Origines[]

Né à Rome dans une famille de la haute noblesse[1], Pietro est le fils de Giovanni Parenzo[2] et d'Odolina.

Marié, semble avoir joui d'une bonne réputation à Rome.

Mission à Orvieto et mort[]

Pietro arrive à Orvieto en février 1199 et reçoit le soutient des catholiques de la ville. Prenant le contrôle des institutions civiques, il met en place un régime d'exception très rigoureux pour rétablir l'ordre. Avec le soutien de l'évêque, il fait abattre les maisons et les tours des familles ayant combattu et pardonnent les pauvres. Il décrète que ceux qui ne feraient pas complète et sincère soumission à l'Eglise serait exilé et privé de ses biens.

Il retourne à Rome pour Pâques et consulte le pape Innocent III. Il retourne à Orvieto où une conspiration s'est constituée contre lui. Trahi par un serviteur du nom de Rofolfo, il est capturé par des opposants gibelins dans la nuit du 20 mai 1199[3] dans son palais et conduit à l'extérieur de la ville. Refusant de restituer les biens confisqués, de rappeler les exilés et d’abandonner la charge de recteur, il est assassiné dans la nuit du 20 mai 1199. Les principaux instigateurs du meurtre sont Tebaldo et Gottifredo Di Vico (lignage), ainsi que des Medici (lignage).

Son corps est retrouvé le lendemain par des moines qui se rendaient à un moulin. Son corps est ramené en ville, où sa mort provoque la réaction Guelfe. Les autorités civiles et l'évêque décident de chasser un certain nombre de familles gibelines et de l'enterrer dans Santa Maria Prisca (cathédrale).

Cinq mois après son assassinat, Maître Giovanni, chanoine de San Costanzo (église urbaine) rédige son hagiographie.

Culte[]

Pietro Parenzo est très rapidement considéré comme un martyr. Après sa mort, les fidèles commencent à visiter sa tombe et à rechercher son intercession pour ses pouvoirs thaumaturgiques.

Le 21 mai 1200 est solennellement fêté l'anniversaire du martyr de Pietro Parenzo. L'évêque de Chiusi et Ranieri, capitaine de Monte Luculo promettent d'apporter chaque année un cierge de vingt livres à l'église d'Orvieto soit à l'Ascension soit à la fête de Pietro Parenzo[4], qui se tient chaque année à cette date.

Ce culte est encouragé par l'évêque d'Orvieto, car il participe du relèvement de la cathédrale. Il se diffuse également à Arezzo et Florence. Des pèlerinages jusqu'à sa tombe sont organisés, notamment au départ de Rome, sa ville natale.

Occurrences[]

  • 1199 (Cronica Antiqua) "Die 22 mensis maii domnus Petrus de Parentia occisus fuit ab hereticis nocte"
  • 1200 (CD LXXI) "Idem in bnis illorum qui propter mortem domini Patri Parentii exiverunt vel deiecti fuerunt de civitate"
  • 1200, 12 dec. (CD LXX) fête du bienheureux martyr Pietro à Santa Maria Prisca
  • 1205 (Luca di Domenico Manenti) "Et così detto anno apparve gran signe de messer Pietro Parenti miraculosi in Orvieto et celebrati dai clero et della republica con concurso de genti a tali devotione"
  • 1205 (Cipriano Manente) "In detto anno apparsero molti segni & miracoli di Pietro Parente in rvieto, che fu poi celebrato per Santo Martire & dalla Città & da forestieri e tenuto il corpo in gran reverenza, essendo detto Pietro della Gonnella volgarmente"
  • Luca di Domenico Manenti
  • 1217 (Cipriano Manente) "In questo tempo essendo Papa Honorio terzo venuto in Orvieto con grandissimi trionfi & feste fu rivecuto & fu canonizzato Pietro Parenti Romano nella Chiesa di Santo Andrea [...]"

Etudes[]

  • COLL., San Pietro Parenzo : incontro di studio, Orvieto, 2001
  • NATALINI Vincenzo, San Pietro Parenzo : la leggenda scritta dal maestro Giovanni canonico di Orvieto, Rome, 1936
  • Istoria antica latina e sua traduttione in lingua italiana del martirio di san Pietro di Parenzo, podestà e rettore della città d'Oruieto, seguito nell'istessa città l'anno 1199. Publicata dal sig. Antonio Stefano Cartari nobile orvietano, per Palmerio Giannotti, Orvieto 1662
  • http://www.santiebeati.it/dettaglio/90647
  • Alba Maria Orselli, L'idea e il culto del sant patrono cittadino nella letteratura latina cristiana, Bologne, 1965

Notes et références[]

  1. dont les premières traces remontent à 1071
  2. Il est Sénateur en 1157 et juge en 1162. F. Bartolini, Per la storia del Senato Romano nei secoli XII e XIII, in Bullettino dell'Istituto Storico Italiano per il Medioevo e Archivio Muratoriano, n°60, 1946, p. 79
  3. Bollandisiti a corrigé la date de sa mort le 21 mai. Fumi, I paterini in Orvieto, in Arch. stor. ital. serie III, vol. XXII, p. 52-81
  4. CD LXX
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